Des textes importants.

Pour la politisation de la question animale de Pierre Sigler.

Dans ce texte, Pierre Sigler analyse la stratégie de l’appel à la vertu souvent utilisée par le mouvement pour les animaux et la compare aux stratégies d’exigence de justice.

Pour l’abolition du veganisme

Faut-il abolir le veganisme pour mettre fin au massacre des animaux? Dans ce texte, l’auteur compare les stratégies du mouvement pour les animaux à celles des autres mouvements sociaux.

 

En politique

L’observatoire Politique & animaux rend compte de l’action des personnalités et partis politiques en lien avec la question animale. Il entend contribuer à engager les citoyens et les élus dans la mise en œuvre d’une démarche de progrès à l’égard des animaux.

 

Le Parti animaliste a pour objet :

  • d’élaborer des perspectives et un programme prenant en considération les intérêts des animaux ;
  • d’inclure dans les politiques publiques la prise en compte des intérêts des animaux ainsi que du respect de leurs ressources, de leurs territoires, de leurs habitats et de leurs mobilités ;
  • de mobiliser la société et de prendre toute initiative d’action allant dans le sens de cette évolution ;
  • de présenter ou de soutenir aux différentes élections des candidats portant les valeurs du parti ;
  • de soumettre au débat public et aux scrutins électoraux ses propositions de modification des politiques publiques et de les promouvoir dans l’ensemble des institutions.

 

30 propositions d’Animal Politique pour mettre la condition animale au coeur des enjeux politiques.

 

Associations

L214 Éthique & Animaux est une association loi 1908 tournée vers les animaux utilisés dans la production alimentaire (viande, lait, œufs, poisson), et révélant leurs conditions d’élevage, de transport, de pêche et d’abattage.

L’association articule son travail sur 3 axes complémentaires :

  • Rendre compte de la réalité des pratiques les plus répandues, les faire évoluer ou disparaître par des campagnes d’information et de sensibilisation. Repérer et tenter de faire sanctionner les pratiques illégales par des actions en justice.
  • Démontrer l’impact négatif de la consommation de produits animaux (terrestres ou aquatiques) et proposer des alternatives.
  • Nourrir le débat public sur la condition animale, soulever la question du spécisme, revendiquer l’arrêt de la consommation des animaux et des autres pratiques qui leur nuisent.

 

La Marche pour la fermeture des abattoirs a pour ambition de provoquer le débat, de faire réfléchir à la place que nous accordons aujourd’hui aux animaux et à celle qui pourrait être la leur demain.

Elle a lieu chaque année au printemps dans de nombreux pays.

 

“L’association se porte vers des choix stratégiques nouveaux ayant fait leur preuve dans des luttes politiques passées et actuelles : la désobéissance civile et l’action directe, seule voie que nous estimons capable de faire de la question animale une question de justice.”

 

 

L’Association Pour a Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) mène des campagnes d’information pour mobiliser l’opinion publique et interpeller les élus. Elle réalise des expositions, des diaporamas et édite des guides et brochures pour sensibiliser le grand public à la nécessité de protéger les milieux et les espèces. Elle demande l’arrêt de la chasse le dimanche, réhabilite les animaux dits « nuisibles », protège les oiseaux migrateurs vis-à-vis de la chasse, etc.

 

La LPO œuvre au quotidien pour la protection des espèces, la préservation des espaces et pour l’éducation et la sensibilisation à l’environnement. La LPO met en œuvre des plans nationaux de restauration d’oiseaux parmi les plus menacés de France, coordonne des programmes européens de sauvegarde d’espèces et gère la réintroduction d’oiseaux menacés.

 

Le CRAC (Comité Radicalement Anti Corrida) a pour but d’initier, de réaliser et de coordonner les actions de toute personne physique et morale pour l’abolition de toutes les activités cruelles comportant la torture et/ou la mort de tout être vivant, y compris les transports. Cette action concerne directement la corrida, mais aussi les combats de coqs et de façon générale toutes les activités récréatives portant atteinte au bien-être de tout être vivant.

 

International Campaigns aide les militants francophones à créer des groupes locaux pour les droits des animaux en France et à mettre les militants en contact à travers l’Hexagone dans le seul intérêt du développement d’un mouvement efficace œuvrant à la sensibilisation massive et constante du public.

 

One Voice mène depuis 1995 une lutte non violente pour les droits fondamentaux des animaux et pour la dignité de chaque individu. Son engagement s’inscrit dans l’unité des combats pour les animaux, les humains et la planète, chère à son parrain, Théodore Monod.

 

La Fondation Droit Animal Ethique et Sciences est un centre d’études, de réflexions et d’informations pluridisciplinaires scientifiques et philosophiques et de propositions juridiques visant, pour un juste équilibre, à adoucir les rapports entre l’espèce humaine et les autres espèces animales.

La LFDA publie une passionnante revue trimestrielle.

 

Des livres essentiels

Le livre qui a déclenché le débat contemporain en éthique animale.

 

 

 

 

En matière de droit des animaux les théories classiques visent à protéger les animaux contre les violences qu’ils peuvent subir et érigent une barrière protectrice autour d’eux. Or, une telle approche ne donne aucun résultat pratique significatif. Raison pour laquelle Will Kymlicka et Sue Donaldson se focalisent non sur les droits des animaux mais sur nos obligations concrètes à leur égard. Ce qui suppose que l’on examine nos relations avec eux.

 

 

Pourquoi mangeons-nous de la viande ? L’être humain a-t-il toujours été carnivore et est-il voué à le rester ? C’est à ces questions apparemment simples que Florence Burgat entreprend de répondre dans un ouvrage appelé à faire date : il s’agit d’une véritable somme sur la question de l’ “humanité carnivore”.

 

 

 

L’auteur yiddish et prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer (qui a écrit, dans une nouvelle dont le titre de ce livre est tiré, “pour ces créatures, tous les humains sont des nazis”) fut le premier à oser la comparaison entre le sort réservé aux animaux d’élevage et celui que les hommes ont fait subir à leurs semblables pendant la Shoah. S’inspirant de son combat, Patterson dénonce la façon dont l’homme s’est imposé comme “l’espèce des seigneurs”, s’arrogeant le droit d’exterminer ou de réduire à l’esclavage les autres espèces, et conclut son essai par un hommage aux défenseurs de la cause animale, dont Isaac Bashevis Singer lui-même.

 

Les animaux ont-ils des droits ? Avons-nous des devoirs envers eux ? Si oui, lesquels ? Si non, pourquoi ? Et quelles en sont les conséquences pratiques ? L’exploitation des animaux pour produire de la nourriture et des vêtements, contribuer à la recherche scientifique, nous divertir et nous tenir compagnie est-elle justifiée ?
L’éthique animale s’intéresse à l’ensemble de ces questions. Elle ne propose pas une simple compilation de règles idéales sur ce qu’il est « moral » ou non de faire aux animaux, mais invite à penser notre rapport au monde animal.

 

 

Des livres pour aller plus loin

 

L’objet de ce recueil est de revenir sur le lien entre le mouvement de libération animale et les théories de Peter Singer qui, à tort ou à raison, en est perçu comme le père fondateur. Comment l’éthique animale de l’auteur a-t-elle été accueillie depuis la publication de La libération animale, et comment a-t-elle évolué ? Quelle place la doctrine utilitariste occupe-t-elle dans le travail de Singer et dans les débats qu’il a engendrés ? C’est en effet dans cette doctrine parente que résident les écueils auxquels s’est heurté le travail de l’auteur. C’est aussi là que son système a trouvé sa force et sa simplicité caractéristiques. C’est aussi, semble-t-il, ce qui fait la fécondité de ses idées.

 

Aujourd’hui, on qualifierait facilement d’obscurantiste l’époque où l’on niait l’âme de certains êtres humains pour mieux les exploiter. Aux pays de l’animal-machine, force est de constater qu’on refuse aux animaux une conscience lorsqu’il s’agit de justifier leur meurtre. Cet ouvrage s’attache à dénoncer cette opinion et apporte un nom à l’impossibilité pour nombre d’humains d’accepter une pensée animale : il s’agit de la mentaphobie. Cet essai, par une démonstration rigoureuse, à l’appui de textes philosophiques et d’études scientifiques, nous permet de réfléchir autrement notre rapport aux animaux.

Voici un livre qui accuse un grand nombre d’intellectuels français d’avancer des arguments sans queue ni tête pour justifier le massacre quotidien de plusieurs millions d’animaux dans les abattoirs. Voici un livre qui s’en prend aux nombreux journalistes qui portent un regard condescendant sur les végétaliens et véganes quand ces derniers demandent, par souci de justice, à ce que l’on arrête de consommer des produits d’origine animale.

 

Face aux intérêts financiers liés à l exploitation des animaux, il est urgent de désobéir pour susciter des modes de coexistence entre espèces basés sur la coopération et le respect. Partout dans le monde, les militants de la libération animale déploient des trésors d imagination, et prennent tous les risques non violents pour venir en aide aux plus vulnérables que nous.

 

La plupart des gens désirent le bien des animaux. Mais voilà: ils aiment aussi leur steak. C’est ce qu’on appelle le paradoxe de la viande. Nous ne voulons pas voir que ce que nous mangeons, c’est de l’animal mort.
De plus en plus de chercheurs expliquent ce phénomène de «dissonance cognitive» par des pratiques sociales et des croyances qui visent précisément à occulter la souffrance animale. Tout converge pour nous convaincre, depuis l’enfance, qu’il est normal, naturel et nécessaire de consommer des produits d’origine animale. Pourtant, dans les faits, rien n’est moins vrai – tant du point de vue de la santé que de l’éthique animale et environnementale.

Récit du parcours de l’auteur vers le véganisme, ce livre navigue entre essai et aventure intime pour présenter la cause animale comme une lutte politique et éthique exigeante mais aussi joyeuse et inventive.
Être végane, c’est avoir la conviction que l’être humain ne doit pas asservir et tuer les animaux pour manger, se vêtir ou se divertir. C’est un chemin passionnant et imparfait, riche en réflexions, débats, rencontres et connaissances.

 

 

Des révélations incroyables sur la chasse et un livre de fond pour les amoureux de la nature, qui veulent se promener en paix dans les bois.

Savez-vous que l’on peut chasser sur la plage en plein mois d’août ?
Qu’une chasse à courre peut se terminer dans votre jardin ?
Qu’il est impossible de sanctionner des chasseurs ivres ? …

 

Le mythe du brave papy chasseur qui ramène un lapin à sa famille, cher à la télévision, cache mal les réalités du terrain. Le mépris des lois, les exactions et les violences des chasseurs en France sont légion. Extraits de documents administratifs et témoignages de scientifiques à l’appui, l’ouvrage aborde tous ces sujets que l’auteur a suivi de près, dans un livre sans concession, mais dont chaque fait évoqué est véridique et vérifiable.

 

Les chasseurs français, organisés par un dispositif de 1941, ont élevé dans la République une véritable Bastille murée dans ses traditions. Ils verrouillent l’appareil d’Etat, jouissent de soutiens au Parlement, contrôlent les organismes de gestion de la faune, disposent d’un parti politique, d’un organisme de lobbying. Ils ont ainsi constitué une véritable cynégécratie et entendent régner sans partage dans le seul but de détruire pour le plaisir des animaux qui n’appartiennent à personne.

 

Au cours du XXe siècle, Règne animal retrace, en deux époques, l’histoire d’une exploitation familiale vouée à devenir un élevage porcin. Dans cet environnement dominé par l’omniprésence des animaux, cinq générations traversent le cataclysme d’une guerre, les désastres économiques et le surgissement de la violence industrielle, reflet d’une violence ancestrale. Seuls territoires d’enchantement, l’enfance, celle d’Eléonore, la matriarche, celle de Jérôme, le dernier de la lignée et l’incorruptible liberté des bêtes, parviendront-elles à former un rempart contre la folie des hommes ?

 

Croisant sources écrites, images photographiques et filmées et connaissance de l’éthologie et de l’environnement, l’auteur repousse les frontières de l’écriture de l’histoire pour se placer résolument du côté de l’animal. En accumulant des matériaux sur différents destins inscrits dans leur temps, en les comparant, il propose aussi de penser des époques et des générations animales.

 

Nous partageons l’ordinaire de nos vies avec les animaux. Par choix, des chiens et des chats habitent nos maisons ; de fait, insectes, pigeons et rats résident en ville. Il serait aisé d’oublier ceux que nous mangeons, ceux dont nous revêtons la peau, ceux encore sur lesquels ont été testés les produits d’entretien et les médicaments que nous utilisons.

 

Des sites

Vegactu, l’actualité vegan, mais aussi des articles de fond très documentés.

Les Cahiers antispécistes, des articles de philosophie, des réflexions, des analyses de la question animale.

Brocoli concentré, des articles critiques sur les stratégies de militantisme pour les animaux.

Les photos de Ludovic Sueur, pour un autre regard sur les animaux.